Sur la fin de vie, il est de notre devoir de faire éclore un débat digne et serein.
Une convention citoyenne sur la fin de vie devrait commencer ses travaux en octobre et rendre ses conclusions en mars prochain, en vue d’une possible loi sur l’assistance active à mourir. Dans une tribune au Figaro, ce jeudi 22 septembre, j'explique l’état d’esprit qui doit prévaloir lors de ce débat.
" Aucune loi sur la fin de vie ne peut être rédigée sans avoir la main qui tremble. Ce sujet nous renvoie tout à la fois à la part intime de chacun, au plus haut degré de la liberté individuelle, autant qu’à la transgression d’un interdit originel et toujours en vigueur: «tu ne tueras point.»
Il n’est pas l’heure de savoir ce que la représentation nationale doit ou non voter, mais de tenir un discours de la méthode permettant une réelle éthique de la discussion. Aucune décision consensuelle ne peut émerger si le débat qui la précède n’est pas de la plus haute tenue: la qualité de ce débat est aussi importante que sa conclusion dont elle sera la caution morale. Nous devons regarder d’où nous partons et, collectivement, faire éclore un débat digne, où l’émotion et la raison ne s’opposent pas, mais se répondent et se complètent... "
Retrouvez l'intégralité de ma tribune sur le site Figaro Vox
Le Monde - Tribune - Appel à une grande coalition républicaine au lendemain des élections législatives
Le Figaro - Interview - Texte de loi sur la fin de vie
